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les carnettistes de 2024

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marine ballestra
Noisy-le-Sec (93)
@marineballestra

 
Durant les années 1990/2000, Marine a longtemps travaillé aux côtés de J. Rouveyrollis, créant la lumière de nombre d’artistes de la scène musicale et théâtrâle, avant de réaliser les propres siennes. Elle a gardé la trace dessinée dans ses carnets de croquis, comme une compilation de souvenirs que la photo n’aurait jamais pu synthétiser, lui a procurant une plus grande liberté que la photo, sans doute plus intime, moins exposée.
Près d’elle, Il y a aussi sa collection de cartes postales de danseurs folkloriques Espagnols où les costumes y sont cousus, brodés et collés sur le carton. Ces cartes ont exercé sur elle une grande fascination à tout âge. Au commencement, elle a brodé ses estampes par petites touches, ensuite des mots sur le papier puis le tissu est apparu et aujourd’hui elle tisse des liens entre le dessin le papier, tissus fil et poésie.

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bertrand beaussillon
Paris (75)
bertrand-beaussillon.com & @bertrand.beaussillon


Bertrand est peintre et architecte. Né en 1955 à La Charité sur Loire, il vit et travaille à Paris. Il réalise tous ses dessins in situ, il s’agit soit d’aquarelles, soit de dessins digitaux.
La technique de l’aquarelle, pratiquée régulièrement depuis
le début des années 80, l’a toujours séduit car elle permet d’aller à l’essentiel. Il dessine sur le motif, sans retouches et dans un temps très limité dans ses carnets qui l’accompagnent en déplacement.
Avec le digital, il réalise ses travaux directement au doigt, sans stylo, sans crayon, sans pinceau, sans aucun intermédiaire entre la main et le dessin. Une technique découverte lors
d’une exposition de David Hockney à Paris. Cette possibilité l’a aussitôt ébloui. Il a commencé à travailler avec ce médium
en 2010, d’abord sur son téléphone, puis également sur tablette.

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victor bourdet
Bordeaux (33)
@victorfolio


Paysagiste concepteur diplômé de l’École de la Nature et du Paysage de Blois en 2020, Victor découvre l’exercice du carnet de voyage lors de ses stages à l’étranger en Équateur et au Québec notamment. Sa pratique, inspirée par des illustrateurs comme Jochen Gerner ou des auteurs de bande dessinée comme Benjamin Adam, alterne entre dessins couleurs et monochrome, techniques manuelles et numériques.
Convaincu que l’exploration et le voyage commencent au pied de chez soi, il observe et décompose les paysages du quotidien pour en extraire leurs motifs, leurs textures, leurs aspérités. Une fois collectés, ces fragments minuscules sont assemblés et recomposés dans de plus grandes scènes.

(Victor, avec Thibault, ont réalisé le dessin de l’affiche de Carnets d’Hiver 2024.)

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philippe chevalier
Saint-Égrève (38)


Enfant, Philippe feuillette les pages du dictionnaire.Il découvre Michel-Ange, Raphaël et Léonard sous la forme de vignettes minuscules. C’est son premier album Panini.
Un peu plus tard, pour tromper l’ennui, il décide « d’apprendre à dessiner ». Longue période d’insatisfaction où il produit des monstres. Obsessionnel, il persévère, jusqu’au jour où il déchire ses dessins de voyage pour composer des collages. Ainsi naît son premier carnet de voyage. Depuis, il recommence sans relâche, un peu par plaisir.

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sylvain cnudde
Viroflay (78)

@sylvaincnudde


Sylvain est né, a grandi et vit en banlieue parisienne. De ses années d’études en graphisme, il a gardé le goût du carnet de croquis, qu’il trimballe partout où il va. Du bar du coin de la rue jusqu’aux îles Kerguelen, en passant par les concerts noise des caves parisiennes, il dessine inlassablement ce qui l’entoure, avec un penchant pour les vieilles bagnoles.

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alessio defendini "defe"
Pontedassio (Ligurie / Italie)
alessiodefendini.com & @alessiodefendini


Alessio est né à Imperia (Italie) en 1986. Joueur de football à l’AS Monaco puis à la Spezia Calcio. Diplômé en technologie dentaire à La Spezia. En 2009, il obtient le diplôme d’études supérieures dans l’illustration de l’Institut Européen de Design de Milan.
En 2017, son carnet de voyage « Equateur » a été publié aux éditions Apeiron, fruit de son expérience de voyage qui va jusqu’aux Galápagos.
Il a présenté deux expositions personnelles à Paris et à Berlin et participé à deux expositions collectives à Bram et à Bologne.
En 2021, il publie son dernier travail « Bali » aux éditions Akinomé, réalisé avec sa partenaire, la rédactrice Laura Roncallo. En novembre de la même année, il remporte le prestigieux Grand Prix de la Fondation d’Entreprise Michelin au Rendez-Vous du Carnet de Voyage de Clermont-Ferrand.

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caroline donadieu
Montreuil (93)
@le_ryokan


Caroline passe les vingt premières années de sa vie en Provence, entre les plages de la côte bleue et le pays de Forcalquier. Ses premiers voyages, elle les fait à l’arrière de la BX de ses parents pour rejoindre la famille maternelle, près de Naples. Le réveil à l’aube, la route du bord de mer, les glaces sur l’aire de repos et le folklore d’une vie qui ne ressemble pas à la sienne, l’enthousiasment.
À vingt ans, elle s’installe à Paris pour y faire des études de stylisme à l’école Duperré. Son projet de fin d’année explore l’exotisme : elle réalise des objets-souvenirs de voyage. Sa découverte du monde lui inspire ensuite des vidéos-haïku, qui participeront à des festivals.
Depuis de nombreuses années, elle travaille pour l’édition, alternant illustrations, maquettes pour des guides touristiques et projets personnels. Elle réalise notamment la collection « le voyage de poche » et « Montreuil, hors saison », une balade sur la ville, où elle réside et travaille
.

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julien englebert
Namur (Belgique)
@julienenglebert


Ce qu’aime Julien, c’est de capturer les ambiances et l’énergie des lieux sur le vif dans des carnets lors de voyages ou au quotidien en milieu rural dans sa région natale du Condroz en Belgique.
Vous le croiserez peut-être lors d’une rencontre entre « Urban Sketchers », en tant que membre de la communauté il participe régulièrement à des rencontres internationales et locales (administrateur du groupe usk Namur).
Passionné de dessin et graphiste de formation, il s’oriente également vers une activité d’enseignement du dessin depuis quelques années à l’école Supérieure des Arts Saint-Luc de Liège.

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thibault gaillard
Paris (75)
@thibault_gaillard


Thibault est étudiant à l’école supérieure nationale d’architecture de Paris-Belleville.
La pratique du dessin l’a toujours accompagné. D’abord pour le plaisir de donner forme, et principalement à ces images qui traversent la tête et qu’on essaie de camper sur le papier. Avec son entrée dans les é
tudes d’architecture, il essaie de faire du dessin un outil capable de saisir ces choses vues et dont on espère retenir la trace : architectures, lumières, ambiances, et surtout de se donner le temps de les observer et de les comprendre.
Il lui pla
ît d’avoir toujours un carnet dans ma poche, qu’il peut sortir en toute occasion, et si le crayon graphite l’accompagne partout, il s’essaie depuis quelques années aux autres médiums : lavis d’encre, crayons de couleurs, gouache.
(Thibault, avec Victor, ont réalisé le dessin de l’affiche de Carnets d’Hiver 2024.)

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tristan garnier
Montreuil (93)
tristangarnier.myportfolio.com & @tristan_garnier_illu


Tristan est un jeune dessinateur de bande dessinée diplômé en 2019 de l’École Supérieure d’Art de Lorraine.
Une fois son diplôme en poche et en quête d’inspiration, il est parti voyager en auto-stop et en transsibérien, en sillonnant l’Europe et la Russie. En 2021, un long séjour au Maroc, à Essaouira, l’a particulièrement enrichi dans sa pratique du dessin. Par la suite, il a recentré son travail autour de la bande dessinée documentaire, en collaborant notamment avec La Revue Dessinée et la revue XXI. Il est le dessinateur de L’Incroyable Histoire de l’Argent, éditée par les Les Arènes en 2023 et aujourd’hui il se consacre à plusieurs projets de BD, avec les éditions Delcourt et Robert Laffont.

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alex hillkurtz
Los Angeles (États-Unis) & Paris (75)
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xhillkurtzart.com & @hillkurtz

Alex  est né en Angleterre et a grandi en Californie, où il a été primé dans la catégorie cinéma à l’Université Chapman. Il s’est d’abord imposé comme illustrateur et scénariste à succès à Hollywood, en collaboration avec de nombreux réalisateurs et cinéastes de premier plan de l’industrie cinématographique.
Vivant actuellement à Paris, il s’est tourné vers une carrière d’aquarelliste. Il aime les aspects de la ville que le dessin et la peinture permettent de découvrir de façon unique. Alex utilise le langage du cinéma pour ses images, allant au-delà de ce qui est évident et concentrant l’œil du spectateur sur ce qu’il veut montrer. Alex a présenté ses œuvres dans des expositions individuelles et collectives en Europe, aux États-Unis et en Russie. Il anime régulièrement des ateliers sur l’aquarelle et le croquis, enseignant aux étudiants de tous niveaux et de tous horizons comment imprégner leurs peintures d’un sens de la vie merveilleux.

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loriane lucas
Bordeaux (33)
@loriane_lucas


Loriane exerce aujourd’hui en tant que paysagiste à Bordeaux et développe par ailleurs une pratique d’illustration. Elle aime lier ces deux activités au travers du processus de médiation et met le dessin au service du paysage.
En échange, lors d’excursions, le paysage devient sujet d’exploration pour le dessin. Sur les lieux, elle observe, dessine, écrit et surtout se laisse porter par ses émotions. Puis dans l’apaisement de l’atelier, la tête bien chargée, il faut déployer cette matière capturée. Celle-ci se révèle par une première attention portée à la composition puis s’anime par la couleur. La couleur est une échappatoire : elle permet de s’extraire du réel pour inviter à déposer un nouveau regard, pour figer l’impression d’un instant.

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éric nieder
Colmar (68)
@ericnieder


Dessiner ?
Avec le crayon, depuis longtemps et surement pour toujours.
D’autres outils aussi pour le plaisir.
Éric vit en Alsace et dessine volontiers là où le guident ses pas.
Son métier d’architecte lui a ouvert le regard :
La vie, les gen
s, l’espace urbain, les paysages…
Il explore toutes sortes de contrées graphiques.
Il a un peu de
mal à rester dans un registre.
Depuis peu la couleur, l’abstraction, la gravure…
Il n’a pas tout essayé, alors obstinément il continue.

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marie-hélène puget
Île de Sein (29)
www.artactif.com/site-web/mh-puget.html


Peintre, carnetistte voyageuse, l’île de Sein est le port d’attache de Marie-Hélène, son atelier... Là est son âme...
Le carnet est la mémoire de ses émotions, des ressentis de ses errances marines, avec toujours l’envie d’aller voir plus loin, ailleurs en mer. La mer est une passion qui prend sa place dans sa vie. De nombreux voyages en Asie (deux résidences d’artistes en Chine), Océan Indien, Pacifique… avec ses carnets témoins de ses émotions croquées sur le vif... Et toujours un retour sur l’île de Sein, travailler dans son ate
lier et tenter d’interpréter tous ses croquis. Elle devient alors « metteur en scènes de ses émotions ». Une vie d’émotions ressenties qui rend la vie si belle.

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slovia roginski
Paris (75)
@sloviaroginski


En 2012, diplômée de l’école Boulle, Slovia part pour 6 mois en Asie du Sud-Est étudier différents habitats traditionnels, restituant une architecture vernaculaire qui tend à disparaître. Elle en rapporte plus de 200 dessins, rassemblant architecture et habitants, instants de vie et traditions publiés en 205. « Au cœur du Laos » (éd. Élytis) reçoie le Prix spécial du jury 2015 au Rendez-vous du Carnet de Voyage de Clermont-Ferrand et Prix Phileas Fogg 2016 de Pessac.
Elle poursuivi son exploration des modes de vie du Pérou à la Bolivie, loin des sentiers battus et dans des environnements contrastés. Elle voyage à l’instinct en prenant le temps d’observer, de s’éloigner, explorant les lieux les plus reculés et difficiles d’accès pour découvrir ces maisons fascinantes et des traditions restées authentiques.
Slovia est aujourd’hui installée à Paris comme architecte d’intérieur.

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paul spriet
Lille (59)
paulspriet.com & @paul.spriet


Né en 1988 à Lille, Paul apprend dès le plus jeune âge le dessin et la peinture à travers l’observation des œuvres de son grand père, Patrick Spriet.
Sa formation d’architecte, à l’école Saint Luc de Tournai en Belgique, lui permet de confirmer ses facultés artistiques et notamment les t
echniques de dessins et de perspectives. En parallèle, il continue son apprentissage à travers le modèle vivant à l’académie des arts de Bruxelles ainsi qu’à la galerie Collégiale de Lille.
Son travail se distingue par l’efficacité du trait et la maitrise de la lumière. En effet, de quelques coups de pinceaux se dégage une atmosphère singulière. L’importance du noir et du blanc, du plein et du vide, et l’économie des moyens, constituent la base mais aussi la force de ses dessins. Par quelques aplats d’encres noirs subtilement placés et les réserves du papier blanc, nous voilà transporté vers un paysage ensoleillé.

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éric stévenot
Montreuil (93)
@cirenotsteve


Formé à l’école Estienne, né en banlieue nord, dépourvu de permis de conduire, Éric ne se déplace qu’en transports en commun. Les RER, métros et autres sont ses terrains de jeux.
Muni d’un carnet et d’un crayon, il esquisse sur le vif passagères et passagers. La personne peut descendre à tout moment ou presque, sans qu’il n’ait fini son dessin ! Dans un second temps, à l’atelier, il finalise avec de l’encre, sa mémoire et quelques touches de couleurs.
Décorateur pour des films d’animations, il aime dessiner les paysages de toutes sortes, même s’il a une prédisposition pour la montagne. Il peut marcher des heures pour trouver un coin, un cadrage. Parfois sous la neige. C’est le plein air !
Les carnets de dessin sont systématiquement travaillés in situ.
Par la suite, il utilise cette matière pour réaliser de grands dessins encrés, aquarellés.
Il conçoit aussi des étiquettes de vin nature pour lequel il voue un goût immodéré.

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dimitri zegboro
Kremlin Bicêtre (94)
@dimitrizegboro


Étudiant aux Beaux-Arts de Paris dans l’Atelier de Joann Sfar, Dimitri est illustrateur et enseigne la BD aux enfants. Il pratique un art aux frontières de la bande-dessinée francobelge, du dessin contemporain et du manga japonais.
Utilisant la peinture comme étant « le plus simple moyen pour communiquer avec son petit frère Carl autiste non verbale », ils créent une série de peintures réalisée à quatre mains combinant pastels, crayons, peintures et encres.
La rencontre avec Cécile Alix a été un coup de coeur. Avec « La Street » (4 tomes, Magnard, 2020-2021), ils réalisent une série, de trois romans graphiques nourris de leurs discussions et de leurs influences croisées.
Avec « L’école des Supers », il confirme sont talent pour le roman graphique (2 tomes, Le Seuil Jeunesse 2021). C’est avec

« Toutankhamon - Les mystères du pharaon », qu’il signe sa première BD et sa première collaboration avec Casterman.

les artisans de 2024

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bouts du monde
Angers (49)
revue-boutsdumonde.com
@revueboutsdumonde


Bouts du monde est une revue artistique qui publie le meilleur du carnet de voyage.
Chaque trimestre, une quinzaine de voyageurs nous confient leurs expériences intimes, poétiques, drôles et nous offrent des regards décalés sur le monde au travers
de carnets dessinés ou photographiés.
Chaque trimestre, Bouts du monde publie récits, photos et croquis de voyageurs. Un ton poétique, drôle, émouvant qui prend le pouls de la planète.
Avec une ligne éditoriale originale et sans aucune publicité, Découvrez le monde comme vous ne l’avez jamais lu.

 

la nouvelle vague couleurs
Paris (75)
lanouvellevaguecouleurs.com
@lanouvellevaguecouleurs


Nous créons de l’aquarelle artisanale fabriquée avec passion et patience à Paris!  
Des couleurs uniques, hyper pigmentées, fabriquées à la main avec du miel de Bourgogne et des ingrédients choisis avec soin, non toxiques pour l’homme et pour l’environnement.
Les aquarelles qui réveillent votre créativité !

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la palette du faubourg
Paris (75)
la-palette-du-faubourg.com
@lapalettedufaubourgofficiel


Au cœur de Paris depuis trois générations, entre la Place de la République et le Canal Saint-Martin, La Palette du Faubourg sélectionne les produits de qualité au meilleur prix, et distribue en exclusivité les marques Seawhite of Brighton et Ergo Pro.
La Palette du Faubourg conçoit également sa propre gamme de cahiers et carnets, Carré d’Art, pour les amoureux du papier.

le Lycée des Métiers
de l’Horticulture et du Paysage Jeanne Baret

Montreuil (93)
lyceehorticulture93.fr
prepapaysage.lyceehorticulture93.fr


Depuis plus d’une vingtaine d’années à Montreuil, le Lycée des Métiers de l’Horticulture et du Paysage Jeanne Baret propose des formations postbac permettant à des élèves de se préparer aux concours des Grandes Écoles de Paysage et aux métiers de la conception des espaces en lien avec le monde végétal. À travers une pratique quotidienne du dessin, de la photographie et de l’écriture, les élèves de classes préparatoires (CPES Arts-Paysage et CPGE-ATS Métiers du Paysage) développent un regard sensible et curieux sur le paysage et les espaces qui les entourent. En classe ou sur le terrain, ils travaillent notamment sur des carnets. Leurs journaux de bords racontent leurs voyages vers des projets d’orientation et leurs rencontres au cours de leurs traversées avec l’art, l’histoire de l’art, le patrimoine, la marche, l’arpentage, la géographie, les milieux, la botanique mais aussi la scénographie, l’architecture, le cinéma, la poésie, la littérature, la danse, le théâtre, etc.

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l'exposition

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des vies suspendues
 
« Des vies suspendues » est une exposition visuelle et sonore sur le thème de la migration. Ancrée à Montreuil, à partir du foyer des Sorins, elle a été réalisée par Sara Le Menestrel (anthropologue au CNRS et Montreuilloise). Elle s‘inscrit dans un travail collaboratif mené ces deux dernières années avec Thomas Guillaud-Bataille (réalisateur radio) et des enseignantes du collège Jean-Jaurès de Montreuil. Leur action pédagogique avec des élèves de 3e a abouti à la réalisation de deux podcasts documentaires « Tous les chemins mènent à Montreuil » et « La parole aux migrants » (accessibles sur audioblog.arteradio.com). Ces documentaires ont été présentés lors de « Migrant‘scène » organisé par la Cimade à la Maison ouverte en novembre 2021 puis au Théâtre Public de Montreuil en juin dernier. Par la suite, le projet s’est enrichi avec la collaboration de Jeff Pourquié, dessinateur de bande dessinée Montreuillois.
Enseignant d‘illustration à l‘école Estienne, il a fait réaliser

par ses élèves une série de dessins du foyer des Sorins (espaces variés du foyer, portraits, lieux évoqués dans les entretiens réalisés par les collégiens).
L’exposition présente ces dessins ainsi que des extraits des entretiens et ambiances sonores réalisés par les collégiens.
De même, le collectif Rita a participé à ce reportage.
Le Foyer des Sorins : Expulsés en ju
illet 2011 d’une usine désaffectée rue des Sorins puis contraints de camper place de la République et sur le stade André Blain, 300 migrants principalement africains se sont installés en novembre 2011 dans une ancienne serrurerie industrielle du quartier Villiers Barbusse. Le collectif dit « Les Sorins » s’organise alors en association pour défendre ses droits à un logement digne et signe une convention d’occupation avec la Mairie. Les résidents, qui sont en France depuis plus de 10 ans, attendent toujours une reconnaissance officielle de leur intégration. Le foyer autogéré des Sorins, qui compte désormais 140 résidents, est reconnu parmi les foyers d’hébergement précaire de migrants à Montreuil.

emmanuel guibert

dessinateur - grand prix d'angoulème 2020
Emmanuel Guibert est né à Paris en 1964. Après un bac de lettres, il suit pendant un an les cours de l'école Hourdé avant de se diriger vers les Arts Déco de Paris pour y suivre de longues études... de six mois. Happé par le monde professionnel, il entreprend son premier album, Brune, qu'il mettra sept ans à achever tout en découvrant le monde professionnel de l'illustration et le story-board pour le cinéma. La parution de cette oeuvre en 1992 chez Albin Michel l'introduit dans un petit cercle de jeunes dessinateurs cherchant à renouveler l'univers de la bande dessinée. De sa rencontre avec L'Association naîtra une suite de récits aussi riches qu'étonnants dans le magazine LAPIN. Son emménagement dans l'Atelier des Vosges (place des Vosges, à Paris) lui fait côtoyer Frédéric Boilet, Tronchet, Émile Bravo, Christophe Blain et Joann Sfar. C'est avec ce dernier qu'il décide de se lancer sur les traces d'une facétieuse momie égarée dans les rues de Londres à la fin du siècle dernier. Publiée en 1997 dans la collection "Humour libre", La Fille du professeur se verra plébiscité à Angoulême par l'Alph'Art Coup de Cœur et le Prix René Goscinny. Sur un scénario de David B., Guibert s'est ensuite attaqué à une nouvelle singulière aventure fantastique, Le Capitaine Écarlate, pour la collection "Aire Libre". Avec Joann Sfar au scénario, il débute en 2001 la saga d'un jeune enfant juif en Judée il y a 2 000 ans. Avec Les Olives noires, Guibert et Sfar signent pour la collection "Repérages" un récit bouleversant, juste et moderne, sur une période cruciale de notre histoire. Enfin, en 2003, paraît le premier volet de la trilogie Le Photographe ("Aire Libre", Dupuis), une série de trois ouvrages mêlant des dessins d'Emmanuel Guibert et des photographies de Didier Lefèvre, et qui raconte du point de vue de ce dernier le déroulement d'une mission humanitaire qu'il couvrit en Afghanistan en 1986.

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